OpenMandriva Lx 2013.0 est sortie. L'occasion de tester cette héritière de feu Mandriva L'idée n'est pas vraiment de comparer avec Mageia, l'autre héritière de Mandriva issue d'un fork douloureux, mais plutôt de constater l'évolution. En bref, OpenMandriva est-elle pleinement opérationnelle ?
Dans la foulée, ce personnel licencié fondait un fork basé sur Mandriva 2010.1 sous le nom de Mageia (magie en grec) épaulé par une association du même nom. Le fork a très vite été rejoint par beaucoup d'utilisateurs Mandriva. L'idée directrice du fork a immédiatement été axé sur la qualité, le respect des utilisateurs et une réelle communication. Aujourd'hui la quatrième version de Mageia est en développement et devrait sortir courant février 2014, suite à trois versions réussies. Bref le fork semble bel et bien avoir réussi.
Mais qu'en est-il concernant la branche originelle Mandriva ? En 2012, la société Mandriva a du être recapitalisé avec à la clef un changement de stratégie. Ainsi, le marché grand public est abandonné au seul profit du marché professionnel. Cela signifiait donc la fin de la distribution Mandriva Linux ! Pour éviter cette disparition, l'association OpenMandriva a été créé en 2013 dans le but de soutenir la distribution OpenMandriva Linux. Ce sera ainsi la communauté open source qui guidera la distribution.
Cependant, OpenMandriva n'est pas l'héritière en droite filiation de Mandriva. Le 19/12/2012 est sortie Rosa Desktop.Fresh 2012, une distribution GNU/Linux basée sur ..... Mandriva Linux 2011. Tiens, un autre fork ! Le côté marrant de l'histoire, c'est que OpenMandriva Lx 2013.0 est basé sur Rosa 2012. Donc, le fork d'un fork ! Le côté rigolo mis à part, le fork Rosa étant plus avancé que l'originel Mandriva Linux, il était logique de se baser sur le plus récent pour ne pas devoir réinventer la roue.
Pour information, ce n'est nullement la guerre entre la société Mandriva et l'association OpenMandriva puisque Mandriva félicite OpenMandriva. La même entente règne avec Mageia puisque Mandriva Business Server a pour base Mageia.
J'ai testé via VirtualBox (4.2.16) sous Mageia 3 (stable), en partant d'une machine en 64 bits. Ayant une excellente configuration de base (machine sur mesure pour virtualiser), je me suis permis cette configuration :
* 4096 Mo RAM
* 1 CPU à 100%
* Mémoire vidéo : 128 Mo avec accélération 3D
* 3 disques durs virtuels : 25 Go pour le système, 5 Go pour /home et 2 Go pour le swap (bien qu'inutile)
* Connexion réseau NAT
* Audio : via OSS driver et contrôleur ICH AC97
Une fois cette étape passée, l'installation commence pour parvenir au programme d'amorçage. C'est Grub2 qu'on ne peut installer que sur le MBR d'un disque et non sur une partition. Et c'est fini.
Fini ? Déjà ?! Euh nan ! Avant de redémarrer, enlevez le DVD pour poursuivre l'installation qui demandera alors le mot de passe root puis la création d'un compte utilisateur (avec mot de passe et, éventuellement son ID dans la sous rubrique "Avancé"). S'ensuit les services à démarrer automatiquement. L'installation est achevée puisque vous pouvez déjà connecter.
La première chose à faire est de franciser l'interface en allant dans le Centre de Contrôle, onglet "System", choisir dans la rubrique "Localization" l'option "Manage localization for your system". Une fois la langue française choisie et validée, il faut se déconnecter et reconnecter sur son profil utilisateur.
#rpm -qa | grep locales
Nous voyons alors que, outre le français (fr), ont aussi été installé les langues afrikaner (af), arabe (ar), tchèque (cs), allemande (de), anglaise (en), espagnole (es), hébraïque (he), hindi (hi), hongroise (hu), italienne (it), néerlandaise (nl), norvégienne (no), polonaise (pl), portugaise (pt), roumaine (ro), russe (ru), turque (tr), ukrainienne (uk). Le même résultat sera obtenu avec la commande suivante :
#rpm -qa | grep l10n
Nous pouvons supprimer tout cela, en laissant la langue anglaise installée par sécurité, grâce à :
# urpme locales-af locales-ar locales-cs locales-de locales-es locales-he locales-hi locales-hu locales-it locales-nl locales-no locales-pl locales-pt locales-ro locales-ru locales-tr locales-uk
Ceci va supprimer tous ces paquetages mais aussi toutes les dépendances, soit les diverses localisations linguistiques de KDE, Firefox, myspell, man (pages de manuel d'aide bash), LibreOffice. Un joli paquet de 70 désinstallations !
Notez que cela peut fort bien être fait dans le Centre de Contrôle, sans utiliser la syntaxe bash. Entrez alors comme critère de recherche "locales" en visualisant tous les paquetages.
Je vous livre néanmoins quelques pistes. OpenMandriva étant basé, comme Mageia, sur feu Mandriva, ces distributions ont toutes l'avantage de posséder les mêmes bases. Le Wiki OpenMandriva étant encore fort vide, je vous invite à vous reporter sur la documentation de Mageia, soit http://www.mageialinux-online.org/wiki
Cette documentation est exploitable en quasi totalité pour OpenMandriva. Seuls le mode d'installation, les noms des dépôts de paquetages et, évidemment, les noms de paquetages diffèrent. Autre différence de taille, le choix du bureau Rosa.
J'ai installé en machine virtuelle en activant le contrôleur USB, sachant que mon imprimante HP (donc pleinement gérée par HPLIP) est branché en USB. Vu que c'est de la virtualisation, je ne me permettrai pas de reprocher de ne pas avoir installer automatiquement l'imprimante.
Précisons avant tout que le service CUPS est démarré automatiquement et que HPLIP (et son interface fenêtrée) est déjà installée (automatiquement).
Par contre, plus tard, après avoir coché pour activation cette imprimante HP sur la machine virtuelle, j'ai voulu l'installer. Je n'oublie pas que j'avais galéré comme pas permis pour installer mon imprimante (Canon en port parallèle) sous Mandriva 2011.0 alors. Et bien rien n'a évolué à ce sujet ! A priori, sauf à venir de la virtualisation, il faut entrer le chemin complet vers l'imprimante USB. Du reste, je suis incapable de connaître cette URL et ne pensons donc même pas à la famille Michu. Et ... oui, j'ai cherché sur le Web !
Le Centre de Contrôle ne servant à rien pour installer cette imprimante HP en USB, je me suis tourné vers HPLIP, dont l'icône en bleu est visible dans la barre des tâches, pas loin de l'heure. Le mot de passe root entré et, après avoir sélectionné l'option "setup" (j'aurais pu utiliser l'interface localhost dans Firefox), je choisi la connexion USB. Et ... c'est bon ! Moralité, il faut abandonner les outils originaires de Mandriva pour se tourner vers d'autres. Pour information le Centre de Contrôle répertorie bien l'imprimante HP désormais.
Quant à installer une imprimante PDF, c'est ... pas évident non plus ! Le Centre de Contrôle (onglet "Matériel") permet, certes l'ajout d'une imprimante virtuelle PDF mais, encore une fois, il faut compléter le chemin. Pour ceux que cela intéresse, à condition que le paquetage cups-pdf soit préalablement installé, il faut entrer comme chemin cups-pdf:/ pour installer cette imprimante virtuelle mais il faudra ensuite sélectionner le pilote PDF et non le pilote "test-only" (un bug d'ailleurs ?). J'ai quand même obtenu une erreur lors de la tentative de validation ! Cependant, au redémarrage, malgré l'erreur, l'imprimante PDF était installée.
Si vous êtes dérouté par SimpleWelcome et que vous souhaitez basculer vers le menu plus habituel, faites cela dans l'ordre :
Le menu de Rosa peut sembler bordélique si vous avez beaucoup d'applications sans vraiment connaître qui fait quoi. Pour mémoire, le menu des applications chez Gnome 3 (gnome-shell) et Unity (chez Ubuntu) ont des sous rubriques. Bordélique et peu souple ! Plaira ou pas ?! Je vous accorde que le jeux d'icônes est joli et change mais cela ne fait pas tout.
Qu'en pensez donc ? Je vais peut-être m'attirer quelques tirs de mortiers mais je vous livre mon avis.
Une distribution à suivre ? A vous de voir.
Liens :
Site source : http://openmandriva.org
Télécharger : http://openmandriva.org/en/download_lx
Le blog OpenMandriva : http://blog.openmandriva.org/fr/
Wiki OpenMandriva : http://wiki.openmandriva.org/
Forum francophone : http://forums.openmandriva.org/fr/
L'avis de Fréderic Bezies : http://frederic.bezies.free.fr/blog/?p=10591
Une discussion sur Linuxfr : http://linuxfr.org/users/genesis83/journaux/qu-est-supposee-etre-openmandriva
1 - Rappel historique
En 2010, la communauté Mandriva (ex Mandrake) a vécu des moments pénibles. Certains développeurs et beaucoup d'utilisateurs de la distribution n'étaient plus en accord avec la politique adoptée par la société Mandriva. L'aspect technique et donc la qualité, mais aussi le respect des utilisateurs, passaient en retrait afin de privilégier l'aspect commercial. Au bord de la faillite, la société licenciait la plupart des développeurs.Dans la foulée, ce personnel licencié fondait un fork basé sur Mandriva 2010.1 sous le nom de Mageia (magie en grec) épaulé par une association du même nom. Le fork a très vite été rejoint par beaucoup d'utilisateurs Mandriva. L'idée directrice du fork a immédiatement été axé sur la qualité, le respect des utilisateurs et une réelle communication. Aujourd'hui la quatrième version de Mageia est en développement et devrait sortir courant février 2014, suite à trois versions réussies. Bref le fork semble bel et bien avoir réussi.
Mais qu'en est-il concernant la branche originelle Mandriva ? En 2012, la société Mandriva a du être recapitalisé avec à la clef un changement de stratégie. Ainsi, le marché grand public est abandonné au seul profit du marché professionnel. Cela signifiait donc la fin de la distribution Mandriva Linux ! Pour éviter cette disparition, l'association OpenMandriva a été créé en 2013 dans le but de soutenir la distribution OpenMandriva Linux. Ce sera ainsi la communauté open source qui guidera la distribution.
Cependant, OpenMandriva n'est pas l'héritière en droite filiation de Mandriva. Le 19/12/2012 est sortie Rosa Desktop.Fresh 2012, une distribution GNU/Linux basée sur ..... Mandriva Linux 2011. Tiens, un autre fork ! Le côté marrant de l'histoire, c'est que OpenMandriva Lx 2013.0 est basé sur Rosa 2012. Donc, le fork d'un fork ! Le côté rigolo mis à part, le fork Rosa étant plus avancé que l'originel Mandriva Linux, il était logique de se baser sur le plus récent pour ne pas devoir réinventer la roue.
Pour information, ce n'est nullement la guerre entre la société Mandriva et l'association OpenMandriva puisque Mandriva félicite OpenMandriva. La même entente règne avec Mageia puisque Mandriva Business Server a pour base Mageia.
2 - OpenMandriva Lx 2013.0
Pour mémoire, les dernières distributions Mandriva Linux, à compter de la 2011.0, étaient pour beaucoup (dont moi) insatisfaisantes : mode d'installation, instabilités et autres bugs divers .... Qu'en est-il aujourd'hui, soit près de trois ans plus tard ?J'ai testé via VirtualBox (4.2.16) sous Mageia 3 (stable), en partant d'une machine en 64 bits. Ayant une excellente configuration de base (machine sur mesure pour virtualiser), je me suis permis cette configuration :
* 4096 Mo RAM
* 1 CPU à 100%
* Mémoire vidéo : 128 Mo avec accélération 3D
* 3 disques durs virtuels : 25 Go pour le système, 5 Go pour /home et 2 Go pour le swap (bien qu'inutile)
* Connexion réseau NAT
* Audio : via OSS driver et contrôleur ICH AC97
2.1 - Installation
L'installation d'OpenMandriva a évolué en revenant vers une installation plus traditionnelle, du moins pour les habitués de Mandriva. Vous choisissez votre architecture, à savoir 32 ou 64 bits, pour télécharger un DVD (1,5 Go dans les deux cas), par protocole BitTorrent ou FTP (un large choix de miroirs FTP), voire directement sur SourceForge. Le démarrage sur le DVD demande directement l'installation (éventuellement en mode graphique basique) ou permet de démarrer en mode "LiveDVD".2.1.1 - Installation en "Live DVD"
En mode "LiveDVD", après quelques questions classiques (langue, licence, heure, clavier, services démarrés), pour installer, il faut utiliser openmandriva-draklive-install à chercher dans le menu Rosa. Le parcours est fléché et, après un avertissement sur les exigences matérielles requises, débute par le partitionnement. J'ai choisi un mode personnalisé. Rien de bien compliqué puisqu'il suffit de choisir un disque pour créer une partition et régler (si non déjà fait) la taille et le type de fichier utilisé ainsi que le point de montage.Une fois cette étape passée, l'installation commence pour parvenir au programme d'amorçage. C'est Grub2 qu'on ne peut installer que sur le MBR d'un disque et non sur une partition. Et c'est fini.
Fini ? Déjà ?! Euh nan ! Avant de redémarrer, enlevez le DVD pour poursuivre l'installation qui demandera alors le mot de passe root puis la création d'un compte utilisateur (avec mot de passe et, éventuellement son ID dans la sous rubrique "Avancé"). S'ensuit les services à démarrer automatiquement. L'installation est achevée puisque vous pouvez déjà connecter.
2.1.2 - Installation en "direct"
L'installation ne diffère guère. En fait, l'installation se fait en anglais (à moins que j'ai sauté une étape ?). On passe immédiatement au choix de la langue, l'acceptation de la licence, pour parvenir au réglage de la zone horaire puis le choix du clavier et le démarrage des services à démarrer automatiquement. Voilà le choix du partitionnement, personnalisé ("custom disk partitioning") ou non. Dès la validation du partitionnement, l'installation se fait. Puis Grub2 et un redémarrage où il faudra retirer le DVD d'installation. Voilà le mot de passe administrateur (root), la création d'un compte utilisateur, les services à démarrer automatiquement et c'est fini.2.1.3 - Grub2
L'équipe OpenMandriva a opté pour Grub2. Ce sélecteur de système d'exploitation ne s'installe que sur le MBR d'un disque dur et non sur une partition. Dans le cas d'une machine avec de multiples systèmes où vous voulez préserver une autre sélecteur (d'une autre distribution), il faudra désactiver l'installation du Grub2 d'OpenMandriva et mettre à jour votre sélecteur principal.2.2 - Utilisation
Le premier démarrage donne un bureau avec l'interface Rosa, soit un KDE remanié.2.2.1 - Francisation de la machine
Le système est basique et il convient certainement de le compléter. Ne fut-ce que pour le franciser si vous êtes passé par l'installation directe. Allez dans le menu afin de trouver l'application "Configure your Computer", le Centre de Contrôle connu des utilisateurs de Mandriva et dérivés (dont Mageia) qui demande le césame root.La première chose à faire est de franciser l'interface en allant dans le Centre de Contrôle, onglet "System", choisir dans la rubrique "Localization" l'option "Manage localization for your system". Une fois la langue française choisie et validée, il faut se déconnecter et reconnecter sur son profil utilisateur.
2.2.2 - Ajout de source de paquetages
Maintenant, nous pouvons songer à effectuer est sans aucun doute l'ajout de sources de paquetages en utilisant le Centre de Contrôle, soit l'application Configurer votre ordinateur. Allons dans l'onglet "Gestion des logiciels" puis dans "Configurer les sources pour installer et mettre à jour des logiciels". La liste obtenue, après interrogation sur le serveur, contient plusieurs choix.- Certains sont notés *32 (par exemple Main32) ce qui signifie que ces paquetages correspondent à une architecture 32 bits. Mieux vaut ne pas les ignorer dans le cas d'un système 64 bits puisque toutes les applications ne sont pas encore pleinement en 64 bits.
- Certains sont nommés xy update (par exemple main update) ce qui implique que ce dépôt contient toutes les mises à jour du dépôt de base xy.
- Les dépôts main (ainsi que main32, main updates et main32 updates) contiennent les paquetages principaux.
- Les dépôts contrib (et contrib updates avec les variantes 32 bits) contiennent les paquetages tenus par les contributeurs.
- Les dépôts non-free (avec variantes updates et 32 bits) contiennent les paquetages non libres tels que les pilotes propriétaires.
- Les dépôts restricted (avec variantes updates et 32 bits) contiennent les paquetages pouvant ouvrir à des problèmes de licences dans certains pays. Pour lire par exemple des fichiers audio MP4 avec rosa-media-player, il faudra utiliser ce dépôt pour avoir libfaad2_2.
2.2.3 - Mises à jour
Les mises à jour peuvent se faire de deux façons :- Via le Centre de Contrôle : rubrique "Mettre à jour votre système",
- Via l'icône rouge avec un point d’exclamation blanc en bas de l'écran et pas loin de l'heure.
2.2.4 - Désinstallations des paquets linguistiques
Durant l'installation, une tonne de paquetages linguistiques a été inutilement installé. Supprimons les. Dans la console , avec les droits root, faisons la commande suivante :#rpm -qa | grep locales
Nous voyons alors que, outre le français (fr), ont aussi été installé les langues afrikaner (af), arabe (ar), tchèque (cs), allemande (de), anglaise (en), espagnole (es), hébraïque (he), hindi (hi), hongroise (hu), italienne (it), néerlandaise (nl), norvégienne (no), polonaise (pl), portugaise (pt), roumaine (ro), russe (ru), turque (tr), ukrainienne (uk). Le même résultat sera obtenu avec la commande suivante :
#rpm -qa | grep l10n
Nous pouvons supprimer tout cela, en laissant la langue anglaise installée par sécurité, grâce à :
# urpme locales-af locales-ar locales-cs locales-de locales-es locales-he locales-hi locales-hu locales-it locales-nl locales-no locales-pl locales-pt locales-ro locales-ru locales-tr locales-uk
Ceci va supprimer tous ces paquetages mais aussi toutes les dépendances, soit les diverses localisations linguistiques de KDE, Firefox, myspell, man (pages de manuel d'aide bash), LibreOffice. Un joli paquet de 70 désinstallations !
Notez que cela peut fort bien être fait dans le Centre de Contrôle, sans utiliser la syntaxe bash. Entrez alors comme critère de recherche "locales" en visualisant tous les paquetages.
2.2.5 - Piste d'aides et Wiki
Je ne vais pas développer ici tout un tutoriel pour utiliser cette distribution. Sujet trop vaste que je maltraiterai plus ou moins.Je vous livre néanmoins quelques pistes. OpenMandriva étant basé, comme Mageia, sur feu Mandriva, ces distributions ont toutes l'avantage de posséder les mêmes bases. Le Wiki OpenMandriva étant encore fort vide, je vous invite à vous reporter sur la documentation de Mageia, soit http://www.mageialinux-online.org/wiki
Cette documentation est exploitable en quasi totalité pour OpenMandriva. Seuls le mode d'installation, les noms des dépôts de paquetages et, évidemment, les noms de paquetages diffèrent. Autre différence de taille, le choix du bureau Rosa.
3 - Verdict
Que penser ? Sous le capot d'OpenMandriva Lx 2013.0 se trouvent :- le noyau 3.11.8-nrjQL
- Xorg 1.14.3
- KDE 4.11.2
- Firefox 25.0.1
- LibreOffice 4.1.3
- KMail est le client par défaut de messagerie.
- Rosa est une nouvelle présentation de l'interface de KDE avec le menu SimpleWelcome.
3.1 - Gestion des imprimantes
J'ai installé en machine virtuelle en activant le contrôleur USB, sachant que mon imprimante HP (donc pleinement gérée par HPLIP) est branché en USB. Vu que c'est de la virtualisation, je ne me permettrai pas de reprocher de ne pas avoir installer automatiquement l'imprimante.
Précisons avant tout que le service CUPS est démarré automatiquement et que HPLIP (et son interface fenêtrée) est déjà installée (automatiquement).
Par contre, plus tard, après avoir coché pour activation cette imprimante HP sur la machine virtuelle, j'ai voulu l'installer. Je n'oublie pas que j'avais galéré comme pas permis pour installer mon imprimante (Canon en port parallèle) sous Mandriva 2011.0 alors. Et bien rien n'a évolué à ce sujet ! A priori, sauf à venir de la virtualisation, il faut entrer le chemin complet vers l'imprimante USB. Du reste, je suis incapable de connaître cette URL et ne pensons donc même pas à la famille Michu. Et ... oui, j'ai cherché sur le Web !
Le Centre de Contrôle ne servant à rien pour installer cette imprimante HP en USB, je me suis tourné vers HPLIP, dont l'icône en bleu est visible dans la barre des tâches, pas loin de l'heure. Le mot de passe root entré et, après avoir sélectionné l'option "setup" (j'aurais pu utiliser l'interface localhost dans Firefox), je choisi la connexion USB. Et ... c'est bon ! Moralité, il faut abandonner les outils originaires de Mandriva pour se tourner vers d'autres. Pour information le Centre de Contrôle répertorie bien l'imprimante HP désormais.
Quant à installer une imprimante PDF, c'est ... pas évident non plus ! Le Centre de Contrôle (onglet "Matériel") permet, certes l'ajout d'une imprimante virtuelle PDF mais, encore une fois, il faut compléter le chemin. Pour ceux que cela intéresse, à condition que le paquetage cups-pdf soit préalablement installé, il faut entrer comme chemin cups-pdf:/ pour installer cette imprimante virtuelle mais il faudra ensuite sélectionner le pilote PDF et non le pilote "test-only" (un bug d'ailleurs ?). J'ai quand même obtenu une erreur lors de la tentative de validation ! Cependant, au redémarrage, malgré l'erreur, l'imprimante PDF était installée.
3.2 - Gestion des autres matériels
Même dans une machine virtuelle, j'ai le son et la sortie vidéo semble correct. Que demander d'autre ? Rien.3.3 - Paquetages complémentaires
La majorité des paquetages sont disponibles pour tous les domaines, à priori. Notez que le paquetage libdvdcss2 pour lire les DVD vidéo commerciaux requiert le dépôt Restricted32.3.4 - Rosa
Cette présentation de KDE 4 est assez différente de l'habituelle. Le menu SimpleWelcome se décompose en "Bienvenue" pour une sorte de favoris et la rubrique "Applications" qui rassemble toutes les applications par ordre alphabétique mais sans autre distinctions.Si vous êtes dérouté par SimpleWelcome et que vous souhaitez basculer vers le menu plus habituel, faites cela dans l'ordre :
- Clic droit pour ajouter des composants graphiques
- Ajouter (sélectionner) le Lanceur d'applications (icône bleue identique mais plus grosse)
- Clic droit sur l'icône de SimpleWelcome pour supprimer
- Clic droit dans le Gestionnaire de tâches pour sélectionner les "Options pour panneaux" puis "Configuration du tableau de bord"
- Déplacer avec la souris le lanceur d'applications.
4 - Conclusion
Les outils originaires de Mandriva ne semblent guère avoir évolués depuis 2011, chez OpenMandriva ! Pourtant, Mageia a largement prouvé que c'est possible ! Ainsi, pas si évident d'installer une imprimante ! Et encore, je n'ai testé qu'avec une imprimante HP en USB !Le menu de Rosa peut sembler bordélique si vous avez beaucoup d'applications sans vraiment connaître qui fait quoi. Pour mémoire, le menu des applications chez Gnome 3 (gnome-shell) et Unity (chez Ubuntu) ont des sous rubriques. Bordélique et peu souple ! Plaira ou pas ?! Je vous accorde que le jeux d'icônes est joli et change mais cela ne fait pas tout.
Qu'en pensez donc ? Je vais peut-être m'attirer quelques tirs de mortiers mais je vous livre mon avis.
- Si Rosa vous plait absolument, foncez.
- Mais dans le cas inverse, pourquoi l'utiliser (sauf à des fins de tests plus ou moins épisodiques) ? La distribution étant jeune (et on ne peut le reprocher), il existe très peu de pages de documentations tandis que le wiki et le forum sont fort pauvres et mal présentés. Ce problème du à un défaut de jeunesse se retrouve dans toutes les langues ! Donc, il est possible de galérer dans certains cas par manque d'aides. Et comme Rosa ne vous plait pas, vous allez lui botter le derrière. Dans ce cas, pourquoi s'embêter avec cette distribution ? N'oublions pas qu'installer une imprimante s'avère pénible et que l'installateur prend fort mal en compte votre choix linguistique puisqu'il faut non seulement désinstaller un nombre phénoménal de paquetages de langues inutiles (et les dénicher) mais aussi relocaliser le système dans votre langue !
Une distribution à suivre ? A vous de voir.
Liens :
Site source : http://openmandriva.org
Télécharger : http://openmandriva.org/en/download_lx
Le blog OpenMandriva : http://blog.openmandriva.org/fr/
Wiki OpenMandriva : http://wiki.openmandriva.org/
Forum francophone : http://forums.openmandriva.org/fr/
L'avis de Fréderic Bezies : http://frederic.bezies.free.fr/blog/?p=10591
Une discussion sur Linuxfr : http://linuxfr.org/users/genesis83/journaux/qu-est-supposee-etre-openmandriva
Un complément :
RépondreSupprimerHistoire de prolonger l'expérience, j'ai installé en plus Gnome3 et XFCE, KDE étant considéré comme complet dès le départ. Je précise que mate et Cinnamon sont aussi disponibles (entre autres).
Lors de l'installation, en deux étapes, Gnome 3 puis Xfce, j'ai souvent, trop souvent, obtenue des messages signalant des signatures invalides sur des paquetages. J'ai validé leurs installations au risque de tout casser (je m'en fous puisque c'est une machine virtuelle). Je n'ai jamais vu autant de problèmes de signatures quelle que soit la distribution et sa version. Faut-il en conclure un travail inachevé ou plutôt un manque de maturité ?
Verdict avec Gnome3 : Erreur à la reconnexion avec le joli message "Oh no ! Something has gone wrong". En gros, "Zut ! Un problème est arrivé." Je soupçonne un conflit entre les paquetages de Xfce et ceux de Gnome3. Je m'étais déjà rendu compte de cela sous Fedora 20 où l'installation de Xfce entraîne la désinstallation, pour cause de conflit, de paquetages Gnome3. Du coup, Gnome3 se retrouve avec une jambe en moins et se casse la gueule. Il faudra choisir.
Quant à Xfce (4.10.1), il est utilisable mais est défiguré. Le fonctionnement naturel de Xfce permet d'obtenir le menu par un clic droit (n'importe où). Ce menu est présent mais sans la rubrique d’accès aux divers programmes. Obligé d'aller dans le menu plus classique dans la barre des tâches.
J'insiste et persiste : au mieux, une sortie trop hâtive ! Hors de l'environnement Rosa, voire KDE originel, aucun intérêt. On se revoit dans un an.