Après le généralités ,il est temps, maintenant, d'installer Mageia 2. Ce sera une installation de type classique, en utilisant le DVD, préalablement téléchargé et gravé.
Sous le capot
Mageia 2 existe sous plusieurs versions :- 2 DVD 32 et 64 bits (avec KDE, Gnome et LXDE),
- CD double architecture 32 et 64 bits,
- Live CD au choix 32 ou 64 bits, KDE ou Gnome, plusieurs
langages.
- le kernel 3.3.1
- glibc 2.14.1
- KDE 4.8.2
- Gnome 3.4.1
- Sugar 0.95
- Xfce 4.8.3
- Pencil-Planner 0.4.4b (animation multimédia)
- Amarok 2.5 et Cantata 0.3.0 (gestionnaire audio)
- Kdenlive 0.8.2.1 (éditeur vidéo)
- Acetoneiso 2.3 (manipulateur d'images ISO)
- Kid3 2.0.1 (tagger ID3)
- Konvertible 1.0.1 (convertisseur audio)
- Apache 2.2.22 et Postfix 2.8.9 (serveurs)
- gcc 4.6.3
- python 2.7.2 et 3.2.2, perl 5.14.2, ruby 5.3.10, java
openjdk-1.7.0.1 et sun-1.6.0.26 (interpreteurs)
- eclipse 3.7.1, netbeans 7.0.1, anjuta 3.4, ninja-ide Python
IDE 2.0 et bless hexadecimal editor 0.6 (IDEs)
- LibreOffice 3.5.3.2 (suite bureautique, fork de LibreOffice)
- Gimp 2.8 et Inkscape 0.48.3.1 (graphisme 2D bitmap (Gimp) et
vectoriel (Inkscape))
- VLC 2.0.1 (célèbre lecteur multimédia)
- Chromium-browser 18.0 et Firefox ESR 10 (célèbres
navigateurs internet)
- Filezilla 3.5.3 (transfert FTP)
- Evolution 3.4.1 et Thunderbird ESR 10 (clients de messagerie)
- Digikam et Showfoto 2.6 (gestionnaire de photos)
- Flash Player Plugin 11.2
Installation sur une partition neuve
La méthode d'installation correspond à celle de Mandriva 2010,
donc avant les changements plus ou moins appréciés de Mandriva. La
méthode est donc simple, peut être un peu longue pour certains car
alors trop détaillée, mais elle a le mérite d'être éprouvée et
efficace.
Tout débute donc par un démarrage sur CD ou DVD. Si vous utilisez le DVD, utilisez la touche <F2> pour régler la langue puis choisissez « Installer Mageia 2 ». L'installateur détecte le matériel puis demande de choisir une langue (pour le système) puis de valider la licence (héritage de Mandriva oblige mais rien de bien méchant ni contraignant). L'installateur demandera éventuellement si vous souhaitez faire une mise à jour de Mageia ou procéder à une installation classique, sous entendu alors une installation totalement neuve. Vient alors le choix du clavier puis le type de partitionnement.
Au sujet de la mise à jour, cette procédure ne pose pas de problème depuis Mandriva 2010.2. Cependant si vous avez mis à jour KDE par un paquetage communautaire ou si vous partez de Mandriva 2011, vous risquez de vous heurter à des bugs dans votre dissier /home. La solution peut alors être de supprimer (ou renommer) votre dossier caché /home/.kde.
Partitionnement
Une fenêtre vous montre les différents
disques durs utilisables. C'est donc ici que nous allons partitionner
(si les partitions ne sont pas encore créées). Deux choix s'offrent
:
- Utiliser tout l'espace disponible
- Créer un partitionnement personnalisé
Avec la première option, tout est
automatisé. Avec la seconde option, la procédure reste parfaitement
claire, même sans aucune expérience de partitionnement. Nous avons
désormais une vue graphique des disques dur, un menu déroulant
permettant éventuellement de sélectionner le bon disque. Le choix
est des plus clairs : utiliser les partitions existantes, effacer et
utiliser le disque dur entier, partitionnement de disque
personnalisé. Pour un partitionnement personnalisé, passez en mode
expert pour pouvoir formater et avoir d'autres options (type de
système de fichiers, options, label de la partition). Validez
ensuite le formatage des partitions (ou revenez en arrière).
Précisons que,
généralement, un système GNU/Linux se décompose en plusieurs
partitions :
- Partition swap : système de fichier Linux Swap : échange de donnée en complément de la mémoire RAM : obligatoire : jusqu'à 1 Go, bien que désormais sur les machines en 64 bits dotées de plus de 4 Go de mémoire RAM, cette partition devienne largement optionnelle (avec mes 16 Go de mémoire RAM sur ma nouvelle machine, tout passe systématiquement en RAM le swap est inutilisé et j'ai créé une partition Swap de 1 Go plutôt pour le principe) sauf peut être sur des serveurs,
- Partition / (racine) : système de fichier Ext3 ou Ext4 : contient le système : obligatoire : une installation complète du DVD prend environ 9 Go,
- Partition /home : système de fichier Ext3 ou Ext4 : contient les données utilisateurs : recommandée : selon vos besoins donc prévoyez large, fort large,
- Partition /usr : système de fichier Ext3 ou Ext4 : contient les applications non administratives : optionnelle : 5 à 9 Go pour ne pas être à l'étroit éventuellement mais cet espace pourra alors venir en réduction de la partition racine,
- Partition /usr/local : système de fichier Ext3 ou Ext4 : contient les applications non administratives compilées par l'utilisateur d'après les sources : optionnelle : selon les besoins mais cet espace pourra alors venir en réduction de la partition racine,
- Partition /tmp : système de fichier Ext3 ou Ext4 : contient les fichiers temporaires : optionnelle,
- Partition /boot : système de fichier Ext4 : contient les fichiers nécessaires au démarrage : optionnelle sachant que 100 Mo devraient suffire.
C'est également dans cette
fenêtre que vous pourrez monter vos partitions Windows en système
de fichier Fat32 et
NTFS. On monte ces partitions dans /mnt/votre_partition.
Sachez cependant (et par expérience !)
que si vous avez déjà partitionné à outrance, il est probable que
vous ne puissiez installer votre système GNU/Linux (quel qu'il soit)
si l'un de vos disques durs possède plus de 15 partitions. De même,
il est possible que vous deviez abandonner provisoirement le montage
de vos partitions Windows afin de réussir votre installation (mais
cela ne devrait pas être le cas avec Mageia).
Si vous adoptez un
partitionnement par défaut, l'installateur utilisera le schéma
suivant :
- / (racine) au format Ext4
- swap
- / home au format Ext4
A titre indicatif,
mon disque dur de 25 Go a été partagé automatiquement à part à
peu près égales : 12 Go pour le système racine, 1,50 Go pour
le swap et 11 Go pour la partition /home (sous virtualisation d'un
système 32 bits).
Poursuite de l'Installation
Il est temps de sélectionner les groupes de paquetages mais auparavant il faudra éventuellement configurer d'autres médias d'installation (CD/DVD, HTTP, FTP, NFS). En optant pour un des trois systèmes réseau, il faudra configurer la connexion réseau puis la tester et enfin sélectionner un miroir.Vient maintenant (enfin) le choix des grands groupes de paquetages : KDE, Gnome ou personnalisé. Le choix personnalisé permet de réellement peaufiner dès la première installation ce que vous voulez, à condition de cocher immédiatement après en bas de la fenêtre l'option « Sélection individuelle des paquetages ». C'est ainsi que vous pourrez cumulez plusieurs environnements de bureau (KDE, Gnome, Xfce ...), mixer les applications de chaque environnements de bureau ... La sélection individuelle peut paraître longue mais n'est pas pour autant à négliger pour obtenir rapidement un système aux petits oignons;-) Quand vous estimez avoir fini la sélection individuelle, cliquez sur le bouton (en bas à droite) « Installation ».
C'est parti ! Aller boire un café, jouer avec les enfants ... bref ce que vous voulez. A titre d'anecdote, l'installation standard a duré une demi heure sous VirtualBox, sur ma toute nouvelle machine de guerre (Intel Core i2700k, 16 Go RAM). Mais sachez aussi que le temps restant affiché par l'installateur donne d'abord une durée élevée pour, ensuite, se réajuster violemment à la baisse ; ne prenez donc pas cette estimation à la lettre.
Après cela, il faut saisir le mot de passe administrateur (root) et créer le premier utilisateur, y-compris son mot de passe. Cliquez sur « Avancé » pour spécifier manuellement l'ID utilisateur ; c'est ainsi que je procède désormais pour que mon premier utilisateur possède l'ID 1000 (afin de pouvoir rapidement récupérer mes données utilisateur depuis Debian). Vous pourrez créer les autres utilisateurs ultérieurement.
Vient maintenant le réglage de la taille de l'écran, en principe automatisé et immédiatement fonctionnel puis l'installateur affiche le résumé des derniers réglages. Ainsi vous pourrez éventuellement modifier le fuseau horaire, le pays, le sélecteur de démarrage Grub, la gestion des utilisateurs, les services, le clavier, la souris, la carte son, l'interface graphique, la connexion réseau, le parefeu.
Pour Grub, le sélecteur de système d'exploitation, c'est lui qui permet de démarrer sur Mageia 2 ou un autre système d'exploitation (tel que Debian, Fedora, Ubuntu ou Windows). Mais c'est également lui qui permet de démarrer Mageia (en fait tout système GNU/Linux) en mode graphique, ou en mode « verbeux » (option fb) ce qui peut permettre de déceler l'origine d'un problème, ou en mode sans échec (option « failsafe »). Pour rappel, Grub sait trouver les systèmes Windows pour en permettre le démarrage (paramétrage automatique et fiable) mais Windows (toutes versions) est incapable de permettre de démarrer tout autre système d'exploitation. Grub s'installe, en principe, sur le premier secteur du disque maitre (le Master Boot Record) mais, en réalité, tout dépend de votre configuration. Voici les cas de figures, en partant de l'hypothèse que vous installez sur SDA (premier disque) :
- Mageia unique : Grub sur le MBR de SDA
- Windows + Mageia (distribution Linux principale) : Grub
sur le MBR de SDA
- Windows + Mageia (distribution Linux secondaire) + Autre
distribution Linux principale (elle) : Grub Mageia sur le
premier secteur où Mageia est installé (donc Grub Debian sur SDA
et Grub Mageia sur SDA7si Mageia est sur SDA7)
- Mageia (distribution Linux secondaire) + Autre distribution
Linux principale (elle) : Grub Mageia sur le premier secteur où
Mageia est installé (donc Grub Debian sur SDA et Grub Mageia sur
SDA7si Mageia est sur SDA7)
A suivre dans le chapitre suivant l'installation par mise à jour.
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